Camille SAINT-SAENS (1835 – 1921)
Enfant prodige, à trois ans il apprend le piano avec sa grand-mère. A quatre ans le petit Camille est soliste dans un concert public, à onze ans, à la salle Pleyel, il remporte un véritable triomphe.
A vingt trois ans, il devient titulaire des orgues de l’église de la Madeleine à Paris. Avec Lalo, Fauré, Duparc et Massenet, il créé la Société Nationale de Musique. Saint Saëns découvrira Louveciennes grâce à Gabriel Fauré, son élève.
Camille devient l’ami des Viardot. Pauline Viardot, cantatrice, interprète les premières œuvres de Fauré. En 1886, il joue pour la première fois, chez les Viardot, à Bougival, le Carnaval des Animaux.
Il fréquente également un Louveciennois, Camille Ducommun du Locle, auteur dramatique, directeur de l’Opéra Comique en 1871, qui demeure rue de la Princesse, celui-ci lui procure des livrets d’opéras. Pour Victorien Sardou il compose la musique des Barbares, il met en musique plusieurs poèmes de Leconte de Lisle.
A Louveciennes dans les années 1870-75, il habite un petit appartement sans confort à Voisins, il tire de son piano des sons qui irritent les gens du voisinage, à tel point que ceux-ci, irrévérencieusement le baptisent le fou, les enfants, quant à eux, l’aiment beaucoup car depuis sa fenêtre, il leur lance des pièces d’or.
Camille Saint Saëns s’intéresse à tout, surtout au théâtre, à l’archéologie, à l’astronomie. Passionné par le cinéma naissant, il compose la musique du film de Calmette et Bargy L’Assassinat du duc de Guise.
Qualifié par Gounod de Beethoven français, il meurt à Alger où il est allé chercher le soleil.